J'essayais pathétiquement de me rappeler de cette réplique de Créon dans Antigone d'Anouilh (voir précédent post), et au final, là voilà en version originale.
CREON :[...]La vie n'est pas ce que tu crois. C'est une eau que les jeunes gens laissent couler sans le savoir, entre leurs doigts ouverts. Ferme tes mains, ferme tes mains, vite. Retiens-la. Tu verras, cela deviendra une petite chose dure et simple qu'on grignote, assis au soleil. [...] Tu l'apprendras, toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison.
Dans son contexte, CREON après sa tirade sur la définition du bonheur se rend compte qu'il avait tort et appelait cette définition "la consolation dérisoire de vieillir". Je trouve ca triste qu'il aie tort, car ce bonheur me parait plus abordable... est ce qu'il a vraiment tort? Mr Anouilh?
Dans son contexte, CREON après sa tirade sur la définition du bonheur se rend compte qu'il avait tort et appelait cette définition "la consolation dérisoire de vieillir". Je trouve ca triste qu'il aie tort, car ce bonheur me parait plus abordable... est ce qu'il a vraiment tort? Mr Anouilh?
current thoughts : alex
2 commentaires:
ouais, je suis d'accord avec creon, mais parfois la vie tout d'un coup, elle se fige et pis ben on peut ni la grignoter ni la laisser couler, elle temprissonne et c tout. et tu peux rien faire, qu'attendre. ou mourir. a choisir.
C bien évident que parfois, il semble qu'il n'y ait plus rien a grignoter... c'est ne plus vivre, ni etre mort : c'est nul :-( c'est l'attente
Enregistrer un commentaire